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Le chateau

Le château

Le château de Lesquiffiou tel que nous le connaissons aujourd’hui est un château breton, construit au 17e siècle, situé sur la commune de Pleyber-Christ dans le département du Finistère.

Une histoire qui remonte au Moyen-Âge

Lesquiffiou était autrefois une châtellenie avec haute et basse justice dont la potence se trouvait à Coat ar Justiciou, lieu dit qui se situe à la sortie du bourg de Pleyber-Christ. La propriété a d’abord appartenu à Robert de Lesquiffiou au milieu du 13e siècle. Par mariages successifs, Lesquiffiou se transmet, au fil des siècles et sans interruption : des Kerguennec, aux Le Borgne, puis aux Barbier de Lescoët et enfin aux Chabannes. La propriété passe chez les Chabannes en 1948 lors du mariage de Jeanne-Chantal Barbier de Lescoët et de Christian de Chabannes, les parents de l’actuel propriétaire. Lesquiffiou s’est donc transmis de génération en génération, sans interruption depuis plus de huit siècles.

Une histoire architecturale

Le château actuel a été construit à partir de 1698, à l’initiative de François Barbier de Lescoët, probablement à la place d’un manoir gothique, dont nous ne connaissons pas l’emplacement exact. Au 19e siècle, Jonathas III, est à l’origine des principales évolutions architecturales du château. Il a un grand projet : il veut transformer Lesquiffiou en château néogothique d’un style proche du château de Martainville (Normandie) où est née sa femme. Entre 1896 et 1898, il va donc détruire les ailes, puis faute de finances - ou pour une autre raison inconnue - il va se contenter de « coller » une deuxième façade de style Louis XV contre la façade de 1698. Au nord du château se trouve un colombier datant de la fin du 13e siècle.

Une histoire de bois !

Lesquiffiou est un mot breton qui veut dire en français « près des souches ». La devise de la famille Lesquiffiou, qui a détenu le site aux 13e et 14e siècle et lui a laissé son nom, était « Nemes ar coat, les ar riffiou », c’est-à-dire : « prends le bois, mais laisse les souches ». D’où leurs armoiries imagées composées de trois souches. Quant au nom de famille « Lescoët », propriétaire de cette demeure depuis le 17e siècle, il signifie « près des bois » ! Certains y verront un signe ou une destinée, d’autres, une drôle de coïncidence… Toujours est-il que le domaine de Lesquiffiou s’organise toujours autour de cinq bois : le bois de la Salle (bois du parc), le bois de Rosvidou, le bois taillis de Penarquinquis, le bois de la Lune, et le bois Noir (on y trouvait du minerais de fer et du charbon).

Le parc

Le parc

Aménagé au fil des siècles par ses propriétaires successifs, le parc de Lesquiffiou est le résultat d’influences diverses. Ses évolutions ont vu le jour au gré des époques et des modes. Il est inscrit au titre du conservatoire botanique et du littoral.

18e siècle : création du jardin à la française

Un jardin à la française est dessiné, dont il nous reste aujourd’hui le jardin côté ouest entouré par la colonnade et le mur.

19e siècle : création du parc à l'anglaise

Vers 1820, le courant paysager élève la nature au plus haut rang dans l’art du jardin. C’est dans cet esprit que le parc à l’anglaise de Lesquiffiou a été créé à l’est du château et sur la terrasse sud : tracé de nouvelles allées, nouvelles plantations… Il a ensuite été rénové vers 1870 par Louis Claude Noisette (botaniste et agronome, on lui doit par exemple le jardin de la ville de Nantes), puis retouché vers 1900 par M. Kerjean qui a principalement travaillé en Normandie.

20e siècle : création d'un parc forestier

De nombreuses essences ont disparu lors de la tempête de 1987. Mais, la plantation de nouvelles espèces a donné naissance à un parc forestier. Aujourd’hui, il comporte plus de cent espèces végétales différentes, en partie introduites au cours du 18e siècle  (pectinés, pins, …) et surtout au 19e et au début du 20e : des tulipiers de Virginie, un hydrangea, un séquoia gigantea, des variétés de camélias, rhododendrons, cryptomerias japonicas, etc. Quant à l’araucaria du Chili, il a été semé à Lesquiffiou en 1858.

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